Tuesday, September 30, 2008
One more website: Ubu.
http://www.ubu.com/film/
There are three films by Lipsett, some films by Dziga Vertov, which Deleuze talks a lot in his book, and many more.
I also think it could be interesting to give film's examples from this website since everybody could have access to them.
Vers une image-son ?
C’est autre chose dans les films de Lipsett. À première vue, il n’y a aucun lien entre ce qu’on voit et ce que l’on entend. Les enregistrements radio, les voix, la musique et les bruits forment une bande sonore indépendante. Cependant, cette bande sonore transforme les images. Ainsi, les images fixes semblent émettre des sons (ou une ambiance sonore) qui donnent à leur tour un effet de mouvement aux images, ce qui donne ensuite l’impression que le son provient directement de ce que l’on voit. Le son appartient maintenant aux images et une signification (ou l’affect qui peut mener à une signification ou une interprétation) résulte de leur addition. De cette manière, lorsqu’on voit, en image fixe, un gros plan de quelqu’un d’horrifié avec la bouche ouverte en même temps que l’on entend un coup de gong, nous percevons un seul événement au lieu de deux : un cri. Le son et l’image ne forment qu’une signification, malgré leur provenance. C’est un peu le constat qu’a fait Eisenstein dans ses écrits sur le son en additionnant l’image et le son sous forme de dialectique. Bien sûr, la théorie d’Eisenstein est limitative et pas entièrement développée. Il s’agit plutôt d’un point de départ pour une image-son qui comportera sans doute autant de variétés qu’une image-mouvement.
Thursday, September 25, 2008
intervals...
Analyzing the close-up
Where we could be...
There is the perception of what we know, who we are, where we are going, etc. We could call this a conscious perception, which is continually working in relation to a more prescient or unconscious perception, defined as, where we could be.
Where we could be, is perhaps the slightest glimpse into a potential of prescience, a glimpse, a yearning, an attachment to a greater metaphysical system, or what is referred to as the Plane of Immanence. From the physical perspective, our thoughts process perception, make sense of the physicality of the world around us. Yet during the interval, as perception breaks down, does it also expand, infinitely, and during this expansion, it’s potential is also infinite, even if it only for a fraction of a second.
What I am trying to relate is that as physical movement has a quantum counterpart, realized by the waves it displaces, as a natural behaviour of molecular systems, do thoughts also have a similar quantum counterpart? Are thoughts themselves defined by a quantum relationship to the perception of space?
Je me demande si des films expérimentaux ou d’animation tels que, par exemple, Dance Squared, -ne mettant pas en scène des personnages –sont handicapés dès le départ vu leur incapacité à communiquer des émotions, si, comme le disait Eisenstein, le gros plan donne une lecture affective de tout le film. (Car par gros plan, on ne veut pas dire « insert », un plan rapproché d’une chose ou d’un objet inanimé. Les plans des lions en marbre dans Le Cuirassé Potemkine sont-ils gros plans ou inserts?)
Comment, par la seule et simple mise en mouvement de formes animées peut-on faire ressentir au spectateur une émotion? Des carrés dansants émeuvent-ils certains alors que d’autres restent de glace? La réponse semble se trouver dans le montage, qui, lui seul, réussit à créer de la tension, des émotions, en liant des plans. Les exemples seraient trop nombreux… Il serait intéressant de porter une attention toute particulière aux films au programme aujourd’hui.
La multiplicité distincte et le temps
La difficulté de saisir l’idée d’un œil qui n’est pas soumis au temps, l’œil dans la matière dont parle Deleuze dans le chapitre « l’Image-perception » de L’Image-mouvement, nous vient peut-être justement du fait, par lui exprimé, que toute image-vivante forme un centre autour duquel l'univers s'incurve et s'organise. Elle exprime peut-être tout à fait l’idée que la durée soit une affaire d’abord absolument qualitative qui, lorsque nous parlons de mouvement, place le trait transformatif avant celui de déplacement.
Tout en permettant un décentrement du soi par rapport au Tout, elle explicite justement le fait que toute durée ne peut être vécue qu’en tant que qualité et que le temps est absolument relié au sujet qui le vit. Une expérience de temps est donc toujours cadrée par une juxtaposition des faits parallèlement à l’interpénétration beaucoup plus folle et désorganisée d’états internes comme des sensations et des émotions, impliqués dans l’expérience à différents niveaux de conscience.
De nous sortir de « notre expérience » du temps, nous permet alors de concevoir que des faits émergent ici et là dans le cadre d’un plan d’immanence qui les englobe tous sans distinction et c’est pourquoi Deleuze parle du « Ciné-œil » de Vertov en tant qu’entité ayant « vaincu le temps » et accédant à un « négatif du temps ». Par extrapolation, nous pourrions imaginer que tout le passé et le futur convergent dans ce « négatif du temps », donc que la veille et le lendemain existent déjà dans un virtuel qui ne demande pas plus que d’être manifesté à travers l’expérience d’une conscience.
« Il en résulte de cette analyse que l’espace seul est homogène,
que les choses situées dans l’espace constituent une multiplicité distincte, et
que toute multiplicité distincte s’obtient par un déroulement dans l’espace.
Il en résulte également
qu’il n’y a dans l’espace ni durée ni même succession,
au sens où la conscience prend ces mots :
chacun des états dits successifs du monde extérieur existe seul,
et leur multiplicité n’a de réalité
que pour une conscience capable
de les conserver d’abord,
de les juxtaposer ensuite
en les extériorisant les uns par rapport aux autres. »
chapitre II – De la multiplicité des états de conscience,
p. 80 dans Œuvres, PUF, 1963.
Wednesday, September 24, 2008
Gros Plan et espace quelconque
Quelle est alors l’utilité de filmer un plan d’ensemble si sa fonction est la même que celle d’un gros plan? Pourquoi filmer en plan large s’il n’y a qu’un seul élément précis qui compte dans le cadre, le reste n’étant qu’espace quelconque? C’est que la mise en relation du sujet avec l’espace quelconque crée une signification nouvelle. Cette forme de gros plan constitue à sa manière une forme de montage à l’intérieur d’un seul et même plan dans lequel les éléments sont mis en relation de sorte à produire un sens.
nice tools for your comprehension
Trying to get my head (& writing) around something
A different way of thinking has thought focusing on the infinite extensive reticulation of the shimmering succession of subjectivity and objectivity where progression moves in the any which way of relation and happens as quickly or as slowly as it needs to. In this conception, perception is the realization of the relation. It is not something that happens within us, but within the becoming relation bounded by a ceasing to become and a coming of becoming. Within this discontinuity, perception happens as the affirmation of participation in the unceasing creative process of relation. Any instance of affirmation of becoming is an image, and the succession of these images is consciousness. Reality becomes any instance whatever within the process of all possible creation, a subset of the infinite possibilities of relation. And what constitutes me or you or it is the self-consciousness of the endurance of subsets of relations where affect is the residual afterglow of relation. The me-whatever or the you-whatever: sugar in hot coffee!
Tuesday, September 23, 2008
L'image-perception et le discours indirect libre
Premièrement, l’art naît toujours d’un choix, d’un point de vue. L’objectivité n’est alors qu’une illusion. Au cinéma, il y a le réalisateur qui décide ce qu’il y a à l’intérieur d’un plan et l’ordre dans lequel les plans seront présentés aux spectateurs. Le Tout, l’œuvre en elle-même, est donc le résultat de la subjectivité de l’artiste (j’inclus en « l’artiste » tous ceux qui exercent une influence de près ou de loin sur le film, le cinéma étant un art collectif). Il est donc nécessaire de revoir la dichotomie entre l’objectivité et la subjectivité.
Dans le chapitre « l’image-perception», Deleuze, en reprenant des concepts de linguistique ainsi que de Pasolini, explique qu’une « image-perception subjective est un discours direct; et; d’une manière plus compliquée, qu’une image-perception objective est comme un discours indirect (Deleuze, 106) » avant d’avancer que selon Pasolini « l’image cinématographique ne correspondait ni à un discours direct ni à un discours indirect, mais à un discours indirect libre ». Ce « discours indirect libre » est la capacité de l’auteur à transformer le point de vue du personnage à l’aide de la conscience-caméra et de ses procédés stylistiques. De cette manière, la vision du personnage devient celle du créateur. C’est ce qui caractérise le « cinéma de la poésie ».
Par contre, est-ce que ce « discours indirect libre » est présent dans toutes les images cinématographiques ou uniquement dans celles où la caméra se fait sentir? Advenant que c’est le deuxième cas, comme Pasolini semble le croire en limitant les exemples à Antonioni et Godard, comment peut-on qualifier la perception opposée (lorsque la présence de la caméra est effacée)?
Everything is connected...
It goes like this: I take one of the cigars and put it away in the box that it came in. I take another and smoke it. The Indians says that when you smoke, you partake of three elements: the earth, fire, and wind. Tobacco grows in the earth and is therefore born of the mother and is her child. Fire is used to burn the tobacco. Air is used to bring the fire into our lungs. The smoke we exhale rises up and disappears into the sky, home to the celestial beings. Everything is connected. (p.144)
Language as a limit
In last week’s class, I believe it was made obvious that the potential to understand the writings of Deleuze are directly related to our ability to decode the meanings of the words he uses. A task that, at first glance, may seem simple due to the fact that the majority of words are commonly known and defined already. But, Deleuze does not use words as they have always been defined. He recreates words as he recreates ideas. The inherent limit of language is made apparent when we realize that the meanings of words are based on lived experience and creative constructions and not on official dictionaries.
A definition of a word is not a concrete thing. It is a concept. And whereas things can exist in the world, ideas can only exist in the mind. Nietzcshe states, “A word becomes a concept insofar as it simultaneously has to fit countless more or less similar cases” and follows with, “every concept arises from the equation of unequal things.1” What a word is can be summed up as an analogy or metaphor that attempts to translate a virtual idea into a physical code that allows a thought to be passed from person to person.
Even clearly defined words hold within them the potential to be many things and not specific things. The word “leaf” can create two very different ideas in the minds of two different people, and all the words in existence follow that same mold. By eliminating the details, we create metaphors and analogies that at best convey a general idea of the thought and at worst convey gross distortions of them, if anything at all.
To demonstrate this, we just have to look at Deleuze’s use of the word Image within his writings. Though the dictionary definition is so obvious I have no need to quote it here, when we attempted to clearly define it in class we where faced with a much greater challenge. The best we could do at the time was Stamatia’s great attempt “Though it can’t exactly tell you what it is, I can tell you what it is not ...”
1. Nietzsche, Friedrich Wilhelm. Philosophy and Truth: Selections from Nietzsche’s notebooks of the early 1870’s, Amherst, N.Y: Humanity Books, 1999
Saturday, September 20, 2008
voir l'ensemble par l'extérieur du cadre
Thursday, September 18, 2008
Does this sound familiar?
"Consciousness is only the last and greatest of ... elements by which the selective character of the individual obscures the eternal totality from which it originates and which it embodies."
and
"...further study of consciousness lead him [Bergson] to demonstrate that it only existed in so far as it opened itself upon a whole, by coinciding with the opening up of a whole."
Deleuze goes on to explain how closed systems are discernible as separate objects, but movement, which changes the relation of these separate objects, actually reflects qualitative change in the entire open system of the whole. Thus consciousness seems to take the place of one of these apparently separate objects (it is why we feel so separate!) but in fact, it exists separately only insofar that it is open to the whole - a by-product, if you will, of the whole and its internal, immanent movement. If we are to follow this train of thought diligently, I believe we would come to the insight that every consciousness is indeed indivisible from the whole - to divide it into a subject ('your' conscious subject, or 'my' conscious subject) actually makes a false cut in duration. Changing a method of selection to a concrete object: something Whitehead might refer to as "the fallacy of misplaced concreteness."
Le plan d'immanence
Le plan d’immanence est absolu en lui-même, il n’est ni intérieur ni extérieur à un autre quelconque plan, ne dépend pas d’un sujet ni d’un objet. Il est donc un système ouvert où l’ensemble de toutes les images qui le composent sont en perpétuel mouvement. Et chaque image dans ce système est mouvement. Image-mouvement/espace-temps. Un composé de croisements, de relations qui se font et se défont au gré de conjonctions et disjonctions. Puisque le mouvement s’étale en durée, cette dernière permet que tout ne soit donné tout de suite. Sans mouvement, il n’y aurait pas de changement, d’action possible, rien n’arriverait, tout ne serait que fixité. Ainsi, c’est le mouvement qui confère possibilité d’évolution infinie à toutes les images et, par conséquent, au plan d’immanence. Le possible, c’est l’ouverture suprême sur un virtuel toujours en devenir. Le mouvement est donc ce passage du virtuel au plan de matière, qui le définit tout en ne jamais l’enfermant dans un état quelconque car l’image est mouvement. Le plan d’immanence est, de ce fait, incommensurablement illimité. On y entre et on en sort par n’importe quelle relation ; il n’y a pas de début ni fin, mais seulement un infini clapotis qui s’écoule en ondulations.
L’univers en tant que métacinéma m'amène à l’idée que - tout comme chaque élément à l’intérieur d’un film est judicieusement relié à tous les autres - tout ce qui existe dans cette toile, ici appelée le plan d’immanence, est intrinsèquement relié. En conséquence, le plan d’immanence pourrait-il être considéré comme ce qui relie les nuages au ciel et la pluie à la Terre et au mouvement des vagues dans la Mer ? Si nous pouvons ici voir un terme philosophique pour « Dieu », il faudrait croire que Dieu n’est pas en dehors de l’univers, mais bien à l’intérieur même de cet univers dont chaque minuscule particule compose le tout. Ainsi, la philosophie ramène le divin à l’intérieur de chacun de nous et le fait vivre à travers chaque pierre, chaque goutte de pluie, chaque bloc d’espace-temps.
« …ce n’est pas la conscience qui est lumière [phénoménologie], c’est l’ensemble des images, ou la lumière, qui est conscience, immanente à la matière. »
(Deleuze, L’image-mouvement, Les éditions de Minuit, p. 90.)
Illusion of Movement
Wednesday, September 17, 2008
pile-up
Stones and Cinema
Sets and Domains
"We may therefor say that the plane of immanence or the plane of matter is: a set of movement-images; a collection of lines or figures of light; a series of blocs of space-time" (Deleuze, 61)
la perception difficile du mouvement
Conceal, reveal, revisit
At first glance, the quote above seems to suggest a progression characterized by linearity. There is an initial “coming into being” that leads to an intermediary state marked by the appearance of an essence. What would follow “the middle” as the course of “development” extends? One could imagine a sort of “regression/development,” where the thing or person turns to attend to the initial stage and probes the nature of the “coming into being within a set which no longer includes them” with acquired knowledge of the essence at its disposal, in a sense, causing the trajectory to stray from what initially appeared to be a sense of linearity. The stages of this “development” would appear able to converse with and translate each other. I am not sure that there is any direct way of mapping this concept onto the nature of the linkages inherent in the three levels discussed by Deleuze (sets and closed systems, the movement of translation, the duration or the whole), but it is not surprising that his discussion of these three levels would lead one to dwell on the quote above. In moving past the notion of simple linearity – in the mind, if not in time – one is enticed by the idea of oscillations between “divisions and reunions,” which may be sensed in the quote above, and is certainly present elsewhere in Deleuze’s exploration of the cinema…
“Given that it is a consciousness which carries out these divisions and reunions, we can say of the shot that it acts like a consciousness. But the sole cinematographic consciousness is not us, the spectator, not the hero; it is the camera – sometimes human, sometimes inhuman or superhuman” (20).
Feeling the movement
Mouvement et fixité
Monday, September 15, 2008
METAMORPHOSES VERNISSAGE
Break down of a stillness illusion
Toute perception est bonne à vivre
Ce que notre oeil observe et renvoie au cerveau comme étant un mouvement
n'est jamais l'image de la réalité. La réalité est subjective aux sens, à la culture
et aux expériences de chacun.
La durée est un concept tout aussi subjectif. Comme le mouvement, ou la représentation
cinématographique d'un mouvement, ce que nous sommes transforme notre perception
du temps qui passe.
Le temps ne change pas, c'est la manière dont nous y réagissons qui crée une illusion.
Le cinéma est un outil qui fait apparaître l'illusion de la durée et du mouvement. Il est le
porteur du questionnement subjectif de l'esprit humain sur ce qui l'entoure (visible ou non).
À la base, ce principe est simple mais le quotidien l'efface. Nous l'oublions tous un jour ou l'autre devant un écran ou devant notre propre réalité. Chaque moment que nous prenons pour raviver cet idée, nous nous rapprochons de la réponse. Nous ne pouvons pas l'atteindre de manière concrète, nous ne pouvons que penser et nous réjouir de cette pensée.
Sunday, September 14, 2008
Folding on the dotted line...
Thursday, September 11, 2008
Indivisibilité/Malléabilité
La métaphore du fil m'apparaît comme une façon de réconcilier cette indivisibilité/malléabilité du mouvement. Ce fil, ténu ou épais, qui se promène entre des ensembles (ou des moments?) artificiellement clos, qui les lie et les ouvre en même temps à un tout changeant, permet de penser l'apparent paradoxe du mouvement à la fois irréductible et ouvert. Après tout, si le fil est une matière concrète avec un début et une fin assurant un lien spatial entre des éléments (qu'on peut diviser sans en changer la nature, d'une certaine façon...), on peut néanmoins voir dans ce même fil une substance malléable, étirable, qui peut revenir en arrière, composer, décomposer, recomposer, lier, délier et relier encore ces éléments pour les inscrire dans la durée et le changement.
Wednesday, September 10, 2008
Duration
I think an important aspect of the movement-image in cinema is that it happens in duration. Deleuze says that duration is change, that it changes and does not stop changing. Cinema gives us a movement-image because it expresses a duration which changes, producing a qualitative change in the (open) whole. Such a qualitative change suggests to me something made new – a newness that is its own movement, not simply a reconstituted movement reproduced on a screen. In this way I also think that the movement of a film is never trapped but is always in relation between the various sets, objects, the viewer, etc. I have trouble with the idea of duration though, because I don’t know where to find its end. A film has an identifiable length, but it also continues with me after the reel has stopped. But what continues? Does the movement-image of cinema occur only in specific duration outside of myself or can the duration be stretched out beyond the identifiable time-length of the film?
La vision surhumaine
Le processus de reproduction et d’enregistrement du mouvement que nous propose le cinéma a été élaboré en raison d’un désir éprouvé par l’homme de voir la réalité se recréer devant ses yeux. Si l’homme a poussé plus loin la découverte de la photographie en cherchant à créer des images en mouvement, c’est qu’il poursuivait un désir de reproduire le monde tel qu’il le perçoit.
Deleuze considère que les mouvements de caméra les plus complexes permettent au cinéma de proposer une vision « surhumaine ». Par son simple mouvement, la caméra ne peut pourtant surpasser la vision de l’homme puisqu’elle se doit d’être guidée par ce dernier. Sur une plate-forme mouvante, l’homme peut être en mesure de percevoir les mêmes mouvements que toute caméra placé sur une grue. Le passage de la caméra fixe à la caméra amovible constitue davantage une façon de se rapprocher de la vision humaine qu’une manière de la dépasser. La caméra mobile et l’émancipation de la prise de vue ne sont pas nécessairement des moyens de dépasser la perception naturelle, comme le suggère Deleuze, mais plutôt des méthodes servant à modifier la réalité en la représentant de façon plus attrayante.
Ce qui permet réellement à la vision cinématographique de se distinguer de celle l’homme est son aptitude à interrompre le mouvement, à sauter d’un lieu à l’autre par le biais du montage, à offrir une limitation précise par son cadrage et à modifier sa profondeur de champ. Il est vrai que le cinéma offre une représentation pouvant dépasser la réalité de l’homme, mais il ne parvient pourtant jamais à dépasser son imagination. L’homme cherche-t-il vraiment à recréer sa réalité?Ne cherche-t-il pas plutôt à illustrer son imaginaire?
More questions
Reading Deleuze raises more questions than it provides answers… Is the “extracted or pure movement” akin to human imagination, which is itself able to move freely from one thought (image) to another, effortlessly crossing the borders of time and space? Does this mechanism of memories and rêveries simply become a technological externalization of what was going in psyche since the very beginning of human existence? When watching a film, why are we feeling profoundly affected by particular images and movements which were artificially created by the authors?
Deleuze asks: "How are the production and appearance of something new possible?" I'd answer, "through imagination".
L'art en mouvement
Does the cinematic image have substance?
First identify the substance of space as a single homogenous space, for example, an Ether or catchall for electromagnetic waves. Is movement impressed into this homogenous space by a continuous series of waves that are always leaving a trace, while prehending the potential of its next position? Even movement emanated from subtle bodily circulations sustain our immersion in this Ether, for these are waves we continually disturb by simply being alive. This constant impression in space maps our passage, and the waves we produce intermingle with other waves to create the most abstract of associations.
Besides the mechanisms that allow moving images to be humanly perceived, the cinematic image itself, as it moves, disturbs no waves. Or does it?
The light that emanates from the screen, (without perception, a flickering dance in the electromagnetic spectrum) is actually communicating with this Ether: an ephemeral conversation made up of waves. But the image itself is not disturbing waves in this spectrum.
What if we replace Ether with substrate?
Philosophically, a substrate is the “dark side of substance”.
If I contend that the cinematic image itself, as it moves, in relation to the electromagnetic spectrum disturbs no waves, is it void of substance as well and thus cannot be included in the nomenclature of a given substrate?
Tuesday, September 9, 2008
The "Lost Movements" of a Frame
During the process of shooting a movie, movements occur everywhere, onscreen and offscreen. But, on the exposed celluloid, only what is on the frame will remain moving. So, what happens when a character goes in and out the frame? We know that the movement continues, we can imagine it, but we lost it in the concrete and visual sense.
Is it a division of movements by the limits of the frame? And are the "lost movements" a part of the art work or do they only live through the imagination of the viewer?
Monday, September 8, 2008
TAGS
Movement and dimensionality
Reading Deleuze
Animating Catalonia (Cont'd)
I think I mentioned that I had tried to link up with the bestiario.org folks about getting their software to animate our concept collection... and I just heard from them today. Here's the response from Santiago Ortiz...
Thank you very much for your interest on 6pli!
Sounds really interesting what you want to do.
Do you have published all those concepts somewhere? Are they tagged?...
Otherwise an interesting option is to create a blog, and create a post for each concepts. Then you create a delicious account and link and tag each post (And finally we create a 6pli space).
I´m looking forward on your project, because this is the kind of utilization that 6pli was made for!
Thanks,
Santiago Ortiz
http://bestiario.org
Sunday, September 7, 2008
Division is creation (of a kind)!
"... movement is indivisible, or cannot be divided without changing qualitatively each time it is divided."
– Gilles Delueze (reiterating Bergson's first thesis on movement)
Yet, if movement can't be divided then how could we define a unique or particular movement, as opposed to the whole of movement in general? There would only be one eternal movement that would be in the process of moving at all times. From the expanding universe through to its galaxies, stars, planets and all dependent life and matter, every movement would be dependent on another and could in fact be seen as one. Perhaps movement, as we use it conceptually, needs to be definable from a point of view and a division; a cut, that isolates it from the greater whole. A movement, encompassed within a beginning and end, that defines it as an object of our own subjective phenomenological creation.
Movement pass through me but I don't see it
I see yours, and everything around, and every kind of movement there is
in this world.
Physical, mental, spiritual, social, industrial or natural, I see them all.
Movement live inside me, I can feel it more than I can see.
Without the movement, my body and my soul are in a silent state.
A state without life, because life is always moving somewhere.
So if life is moving, the representation of life is moving too.
Maybe not for real, maybe just in my mind but it still move all the time.
Animation is a creation of movement just like a butterfly create a poem while
moving his wings.
Cinema One and Two English Text
https://www.yousendit.com/transfer.php?action=batch_download&send_id=603840398&email=656253c44d5943803595a6203b4d64a0
Saturday, September 6, 2008
Joe P. Bear
Friday, September 5, 2008
Kind of like driving with no rear view mirrors
Thursday, September 4, 2008
The present movement
Tuesday, September 2, 2008
Animating Catalonia
Finally, the perfect opportunity to post this link!
http://www.bestiario.org/
I think that it has been a part of animating Catalonia....
Enjoy!
Felix