«son approche de l'activité artistique tient plus d'une philosophie de la création que d'une simple préoccupation technique.» - Pierre Hébert sur Len Lye
Encore une fois je reviens sur Len Lye - artiste obsédé par la cinétique - qui prolongea son art du mouvement jusque dans des sculpture animées de matière métallique. De 1958 jusqu'à sa mort, en 1980, il produisa d'imposantes sculptures cinétiques. Il avait l'intention de produire des oeuvres d'une immensité impensables pour, entre autres, reproduire les forces de la nature. «Il envisageait un nouveau type, à vivre hors les murs des musées, un art qui susciterait un sentiment physique d'empathie entre le spectateur et l'oeuvre, un art qui jouerait sur les sensations de danger et d'exaltation.» - Hurrel/Webb Danser avec le danger dans le temple de Lye
Expérience physique, autant visuelle que sonore, ces oeuvres font vivre le mouvement. En posant ces sculpture en mouvement, on peut voir une partie de l'intervalle. La mouvance de l'objet se fait ainsi sentir physiquement par son vacarme auditif de certaines oeuvres.
J'ai eu la chance de vivre l'expérience au musée Len Lye. Visuellement, mes perceptions étaient amplifiées par l'ajout cinétique du son. Une oeuvre d'art d'un musée n'a rarement été si physique.
Artiste d'animation, du mouvement, de la cinétique et de la sensation, Len Lye demeure un artiste à (re)découvrir.
1 comment:
oeuvres magnifiques. Je ne les avaient jamais vues. je suis d'accord - Len Lye invite la réflexion.
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